LES HUILES ESSENTIELLES DE CÈDRE DE L’HIMALAYA,

D’EUCALYPTUS CITRONNÉ,

DE GÉRANIUM D’ÉGYPTE

OU DE CRYPTOMERIA (Cryptomeria japonica)

– l’arbre national au Japon, couramment planté autour des temples – se révèlent également très efficaces pour tenir les moustiques à distance.

 

Je fabrique mon spray d’ambiance
STOP MOUSTIQUES

Dans un bol, mélangez 90 ml d’alcool modifié à 70° avec le mélange d’huiles essentielles suivant (dilution à 10 %) : 4 ml (120 gouttes) de géranium d’Égypte, 3 ml (90 gouttes) de cèdre de l’Himalaya, 2 ml (60 gouttes) de cryptomeria, 1 ml (30 gouttes) d’eucalyptus citronné. Transvasez dans un flacon spray de 100 ml.

À vaporiser dans les pièces principales et à l’extérieur (jardin, terrasse…).

 

16 insecticides naturels et sans risque !

Aurélie Blaize - Le 26/06/2009   SOURCE : http://sante.planet.fr/environnement-16-insecticides-naturels-et-sans-risque.1579.102.html?page=0,0

 

Moustiques : essayez le géranium !

Pour repousser rapidement les moustiques, essayez l’huile essentielle de géranium rosat ! Extraite des feuilles de la plante, cette solution 100 % naturelle est très efficace.
Comment l’utiliser selon Danièle Festy, pharmacienne : Mettre 1 goutte d’huile essentielle de géranium rosat mélangée à 10 gouttes d’huile végétale à 10 % et appliquer sur les parties exposées du corps (bras, jambes, torse). Renouveler toutes les 4 heures.
A noter : L’huile essentielle de géranium rosat peut aussi être utilisée pour soulager une piqûre (moustique, araignée, guêpe) à raison d’une goutte pure sur le bouton.
Attention : L’huile essentielle de géranium est interdite pendant la grossesse et l’allaitement.

Du savon noir contre les araignées

Détachant, dégraissant mais aussi répulsif et asphyxiant ! Le savon noir est un produit biodégradable, non polluant qui repousse efficacement et tue les araignées.
Comment l’utiliser : Verser 200 g de savon noir dans deux litres d’eau tiède. Laisser bien dissoudre. Ajouter 8 litres d’eau froide et mélanger énergiquement. Vaporiser dans la maison et/ou le jardin 3 ou 4 fois à 8 jours d’intervalle.
A savoir : En matière de savon, sachez que le savon de Marseille est également utilisé pour repousser les insectes (10 cl de savon pour 1 litre d’eau).

Lavandin, girofle... contre les guêpes et les taons !

Les guêpes et les taons peuvent être dangereux (notamment en cas d’allergie au venin) et infligent des piqûres très douloureuses. Pour les éloigner rapidement et pour longtemps, misez sur les huiles essentielles de citronnelle, de lavandin, de géranium et de girofle.
Comment les utiliser selon Danièle Festy, pharmacienne :

Dans un flacon de 10 ml, mélanger 3 ml d’HE de citronnelle, 3 ml d’HE de lavandin, 3 ml d’HE de géranium et 1ml d’HE de girofle.

Verser ce mélange dans un bol d’eau chaude ou sur des morceaux de cotons et laisser diffuser tout le temps nécessaire.

Du bicarbonate contre les insectes en général !

Nettoyant, désodorisant… le bicarbonate de soude a bien des vertus ! Derrière sa poudre blanche, fine et sans odeur se cache un puissant insecticide biodégradable et non toxique pour l’environnement.
Comment l’utiliser : Mélanger 1 cuillère à café de bicarbonate de soude avec 4 cuillères à soupe d’huile d’olive. Remplir un vaporisateur d’un demi-litre d’eau et ajouter le mélange. Pulvériser plusieurs fois par jour jusqu’à la disparition des insectes.
A noter : Le bicarbonate de soude est vendu en grandes surfaces, parapharmacie et certaines pharmacies.

De la lavande et de la menthe contre les fourmis !

Cuisine, salle à manger, balcon… Quand les fourmis sont installées, pas facile de les déloger ! L’astuce : les huiles essentielles de lavande et de menthe poivrée. Les fourmis détestent leurs parfums !
Comment les utiliser selon Danièle Festy, pharmacienne : Dans un vaporisateur, mélanger 5 gouttes d’huile essentielle de lavande, 10 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée et un quart de litre d’alcool à 40°. Pulvériser ensuite plusieurs fois par jour, là où passent les fourmis.

L’ail asphyxie les petites bêtes

Grâce à son odeur forte et persistante, l’ail fait fuir insectes, pucerons, puces… et peut même aller jusqu’à les asphyxier !
Comment l’utiliser : Faire bouillir 2 à 3 gousses d’ail hachées dans un litre d’eau. Laisser infuser pendant 12 heures, puis filtrer. Verser dans un vaporisateur et pulvériser directement sur les insectes. Recommencer trois fois à trois jours d’intervalle. Effet garanti !

De la menthe contre les aoûtats !

Démangeaison, plaques rouges, fièvre… Se faire piquer par un aoûtat n’est pas une partie de plaisir ! Et même si ces acariens ne sévissent qu’en juillet et en août (d’où leur nom !), mieux vaut éviter de les croiser. Pour cela, utilisez de la menthe, de la mélisse ou de la citronnelle. Leur odeur est fortement répulsive.
Comment les utiliser : Tout simplement, en plantant quelques pieds dans son jardin ou dans ses jardinières.
A savoir : Les aoûtats vivent surtout sur les graminées et les herbacées.

 

Du plâtre contre les cafards et les blattes !

Plutôt que d’essayer toute sorte de produits chimiques en vue d’exterminer définitivement les blattes et les cafards, optez pour le plâtre ! Un, c’est un moyen naturel et sans risque pour la santé et l’environnement. Deux, c’est une solution radicale et rapide.
Comment l’utiliser : Mélanger 1 cuillère à café de plâtre à 1 cuillère à café de farine blanche et 1 cuillère à café de sucre en poudre. Verser le mélange sur le lieu de passage des insectes. Poser à côté une assiette plate avec de l’eau. En s’abreuvant, ils seront victimes d’occlusion intestinale. Recommencer jusqu’à disparition complète des blattes et des cafards.

L’arbre à thé : antipuces !

Votre animal se gratte ? C’est probablement parce qu’il a des puces (leur salive irritante provoque des démangeaisons) ! Essayez les huiles essentielles (HE) d’arbre à thé, de lavandin super et de litsée citronnée. Elles sont efficaces et surtout sans risque pour l’animal.
Comment les utiliser selon Danièle Festy, pharmacienne : Dans un flacon de 100 ml, mélanger 10 ml d’HE d’arbre à thé, 5 ml d’HE de lavandin super, 10 ml d’HE de litsée citronnée et suffisamment d’alcool à 90° pour remplir le flacon. Vaporiser dans l’habitat, sur les coussins, dans le panier de l’animal, sur son collier et même à différents points de son pelage en période de risque (1 fois par jour et en ne vaporisant pas trop près des yeux). A faire au maximum 2 fois par semaine.

Du cèdre contre les mites !

Oublier les boules de naphtaline (cancérigènes) et autres solutions toxiques pour lutter contre les mites ! Préférer plutôt les huiles essentielles de cèdre de l’Atlas, de cyprès, de lavande et de romarin à cinéole, tout aussi efficaces et surtout sans risque pour la santé !
Comment les utiliser selon Danièle Festy, pharmacienne : Dans un flacon de 10 ml, mélanger par exemple 5 gouttes de cèdre de l’Atlas, 5 gouttes de cyprès, 5 gouttes de lavandes et 5 gouttes de romarin à cinéole. Verser ensuite le mélange sur des petits cubes en bois ou des pierres poreuses puis placer dans l’armoire, les tiroirs… Renouveler régulièrement, surtout en septembre (période d’éclosion des œufs).

Des orties contre les pucerons

L’ortie c’est LA solution contre les pucerons ! Victor Renaud, spécialiste du jardinage biologique, conseille son utilisation en macération.
Comment l’utiliser : Hacher 900 g à 1 kilo d’orties fraîches. Faire macérer 4 à 5 jours dans 10 litres d’eau. Filtrer puis diluer avant usage à raison de 1 litre de solution pour 10 litres d’eau. Mettre dans un vaporisateur et pulvériser sur les feuilles des plantes. Refaire jusqu’à disparition complète des pucerons.
A noter : Non diluée, la solution peut se conserver quelques jours à l’abri de la lumière et de l’air.

Cochenille… : le liquide vaisselle !

Besoin d’un insecticide pour repousser pucerons, cochenilles et autres petits insectes ? Plus besoin de chercher loin : utilisez du produit vaisselle de préférence écologique pour limiter les composants toxiques !
Comment l’utiliser contre les pucerons : Verser 1 cuillère à soupe de produit vaisselle dans un pulvérisateur rempli de 20 cl d’eau. Vaporiser sur les plantations chaque semaine, jusqu’à disparition des insectes.
Comment l’utiliser contre les insectes en général : Mélanger 1 cuillère à soupe de liquide vaisselle et 2 litres d’eau dans un pulvérisateur et secouez énergétiquement. Vaporiser sur les plantes chaque semaine, jusqu’à disparition des insectes.

Du pyrèthre contre les chenilles et punaises

Chenilles, punaises, cochenilles, pucerons… Le pyrèthre de Dalmatie est une plante herbacée ayant un fort pouvoir insecticide ! Ses fleurs contiennent des substances (appelées "pyréthrines") qui attaquent le système nerveux des insectes.
Comment l’utiliser :

- Magasin de jardinage : le pyrèthre y est vendu sous forme liquide. Il faut bien respecter les consignes d’utilisation figurant sur l’emballage.

- Au jardin : Faire sécher les fleurs et mélanger une cuillère à café dans 500 ml d’eau dans un vaporisateur. Agiter vigoureusement et vaporiser sur la plante une fois par jour.
A noter : Le pyrèthre est inutile en traitement préventif. La préparation doit être conservée dans l’obscurité et au frais.

De la rhubarbe contre les limaces

Les limbes (parties vertes des feuilles) de la rhubarbe constituent un puissant répulsif contre les limaces, les piérides du chou (sorte de papillon), les chenilles ou encore les pucerons. Elles sont d’ailleurs utilisées quotidiennement dans l’agriculture biologique.
Comment les utiliser : Mélanger 1 kilo de limbes de rhubarbe dans 8 à 10 litres d’eau. Laisser macérer à l’ombre pendant au moins 24 heures. Filtrer et pulvériser 1 fois par jour pendant 3 jours.

Moustique : la citronnelle est-elle efficace ?

Besoin d’une solution radicale pour repousser les moustiques ? Optez pour l’huile essentielle de citronnelle de Java !
Comment l’utiliser selon Danièle Festy, pharmacienne :

En diffusion : 4 à 5 gouttes de citronnelle sur une soucoupe en verre ou en porcelaine près d’une source de chaleur.

En vaporisation : 4 à 5 gouttes de citronnelle

En application : 4 (enfant) à 6 (adulte) gouttes de citronnelle mélangées à 2 cuillères à café d’huile végétale. Appliquer sur les parties exposées du corps (bras, jambe, torse) et renouveler toutes les 4 heures.
A noter : L’huile essentielle de citronnelle soulage également les piqûres de moustiques (1 goutte sur le bouton). Attention : Son utilisation est interdite pendant la grossesse et l’allaitement.

De la fécule de pommes de terre contre les aleurodes

Non toxique, la fécule de pommes de terre peut étouffer toutes sortes d’insectes (pucerons, aleurodes, piérides du chou…). Voilà pourquoi elle est utilisée par bon nombre de professionnels du jardinage à l’air libre et dans les serres.
Comment l’utiliser : Mélanger 30 g de fécule à 1 litre d’eau chaude jusqu’à entière dissolution. Verser dans un vaporisateur puis ajouter 1 cuillère à café de liquide vaisselle écologique. Secouer et vaporiser sur les plantes atteintes une fois par jour.

http://www.planet.fr/

 

Les produits répulsifs sont devenus aussi incontournables que les maillots de bain dans les valises que l’on prépare en été. Ça n’est pas un hasard : pour 49 % des abonnés à notre newsletter (1), les piqûres représentent une gêne plus importante que par le passé. Moustiques, abeilles, guêpes mais aussi tiques se font plus présents avec les beaux jours, c’est vrai. Alors comment soigner la piqûre d’une de ces charmantes petites bêtes ?

Si c’est un moustique

La réaction à une piqûre de moustique se produit en deux temps. Dans les 15 minutes, un petit bouton de quelques centimètres de diamètre se forme. Il est rouge et il démange. Dans les heures qui suivent, cette papule durcit et peut s’étendre jusqu’à 15 cm de diamètre. Ce gonflement est plus impressionnant en cas d’allergie. Si l’insecte est un moustique tigre, vous pourrez souffrir d’une réaction plus intense qu’à l’accoutumée. 
À noter : l’allergie aux piqûres de moustique existe, mais les réactions générales sont extrêmement rares, et elle a tendance à s’atténuer avec l’âge.

Que faire
On y pense peu, mais il est important de désinfecter la piqûre. Il faut éviter de gratter la zone piquée avec l’ongle, même s’il est difficile de s’en empêcher. C’est prendre le risque de créer une lésion de grattage, qui pourrait s’infecter. Si l’envie est irrépressible, frottez la peau avec la paume de la main.
Si vous voulez mettre une crème pour soulager vos démangeaisons, prenez de préférence des crèmes émollientes à base de vaseline ou de glycérol ou des crèmes contenant de l’hydrocortisone 0,5 % (CortiSédermyl, CortApaisyl, Dermo­fenac), dont l’efficacité est reconnue. évitez les antihistaminiques et les substances anesthésiantes. Dans le cas où vous optez pour des crèmes non médicamenteuses, faites attention aux excipients qui peuvent être allergisants, comme le propylène glycol, la lanoline, les parfums ou les parabènes.

Prudence
Dans certaines zones du globe, les moustiques (anophèles, tigre…) sont susceptibles de transmettre des maladies infectieuses comme la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune ou le paludisme. Si vous présentez des symptômes (fièvre, douleurs, maux de tête, nausées…) au retour d’une zone à risque, pensez à consulter un médecin.

Ne pas abuser des crèmes corticoïdes

Les crèmes à base d’hydrocortisone (CortiSédermyl, CortApaisyl, Dermofenac) sont une arme de choix pour limiter les démangeaisons dues à diverses piqûres. Mais attention à ne pas en abuser, car elles ont aussi un effet immunosuppresseur, même en application locale. N’en mettez qu’une à deux fois par jour, pas plus de 3 jours d’affilée. Surtout si vous vous grattez, une utilisation excessive peut diminuer les défenses immunitaires et donc favoriser une infection de la peau.

Si c’est une tique

Il est normal de voir une plaque rouge apparaître dans les 24 heures, parfois accompagnée de démangeaisons. C’est une réaction du système immunitaire. Restez attentif à l’évolution de cette plaque dans les semaines qui suivent : elle doit disparaître progressivement ou, du moins, ne pas grandir.

Que faire
Le premier geste doit être de retirer la tique le plus rapidement possible. Plus elle reste attachée, plus le risque de transmission d’une maladie est augmenté (Lyme, rickettsiose, encéphalite). Pour cela, utilisez un tire-tique – ils sont disponibles en pharmacie – et retirez la tique avec un mouvement circulaire. Ensuite, désinfectez la plaie avec de l’alcool modifié (chlorhexidine, hexamidine, povidone). Le recours à un autotest n’est pas recommandé, la fiabilité de ces produits étant incertaine.

Prudence
Les tiques sont redoutées car elles sont susceptibles de transmettre certaines maladies, dont la maladie de Lyme. En fait, seulement 15 % sont porteuses de la bactérie qui la cause (Borrelia burgdorferi) et 14 % d’au moins un autre agent pathogène à risque, mais la prudence s’impose. Surveillez la morsure le mois suivant. Si vous observez l’extension circulaire d’une plaque rouge et inflammatoire mais qui ne démange pas, contactez un médecin. C’est peut-être une manifestation de la maladie de Lyme. Faites de même si vous souffrez de fatigue, de douleurs musculaires ou articulaires inhabituelles après la piqûre. Un traitement antibiotique sera peut-être nécessaire.

Si c’est une abeille, une guêpe ou un frelon

Les symptômes sont assez similaires, quel que soit l’hyménoptère en cause : outre une sensation de brûlure, la zone piquée est douloureuse et rouge, elle gonfle et durcit légèrement. Si c’est une abeille, vous trouverez son dard. Si c’est un frelon, la réaction est plus violente.

Que faire
Le cas échéant, retirez le dard s’il est encore présent. Désinfectez la plaie, puis appliquez de la glace pour limiter le gonflement. Pensez à enve­lopper la glace avant de la mettre en contact avec la peau et ne prolongez pas l’application plus de 20 minutes.
Si la piqûre se situe sur la main, retirez vos bijoux avant qu’elle ne gonfle. La démangeaison peut persister plusieurs jours sans que cela soit inquiétant. L’utilisation d’une crème antihista­minique (Apaisyl gel, Sédermyl) est possible en dernier recours. 
Consultez un médecin si la zone piquée reste rouge, enflée et douloureuse pendant plusieurs jours, si la réaction s’aggrave ou si des symptômes généraux apparaissent. 
Chez les personnes allergiques, il arrive que les extrémités voisines de la piqûre gonflent et le gonflement lui-même est plus prononcé.

Prudence
Consultez rapidement un médecin si vous êtes piqué au visage, au cou ou dans la bouche. Contactez le Samu (15) si la piqûre se situe dans la gorge, car le gonflement risque d’entraîner des difficultés respiratoires. 
Si la personne piquée souffre d’allergie, elle doit être munie d’un stylo d’adrénaline auto-injectable (de type EpiPen). N’hésitez pas à vous en servir. Les conseils d’utilisation sont normalement indiqués sur le stylo.

→ Test Que Choisir : Comparatif Antimoustiques

Morsures d’araignée, pas si courantes

Souvent accusées de nous mordre, les araignées représentent rarement un danger pour nous.  En réalité, seules deux espèces sont à surveiller attentivement en cas de morsure. Les morsures d’araignée sont très rares. Les centres antipoison reçoivent une centaine d’appels chaque année à ce sujet. En effet,  peu ont la taille suffisante pour que leurs crochets percent notre peau. Elles sont donc souvent accusées à tort. Seule une dizaine d’espèces est réellement capable de nous mordre. Lorsque cela  se produit, les morsures provoquent généralement  des rougeurs et des démangeaisons transitoires. Deux espèces d'araignée sont à surveiller avec attention : la malmignatte, cousine de  la veuve noire, et l’araignée violoniste, souvent appelée  à tort la recluse brune.

→ La malmignatte
On la trouve surtout dans les espaces naturels en Corse. Sa morsure est la plus sérieuse. Elle est d’abord peu douloureuse, mais il arrive qu’elle provoque ensuite de vives douleurs, une nécrose  et un léger gonflement. Son venin neurotoxique entraîne parfois des symptômes plus sévères, comme des douleurs sourdes, des contractures musculaires ou encore des sueurs, des nausées, voire de l’anxiété ou de la confusion.

→ L’araignée violoniste
Elle vit plutôt en zone méditerranéenne. Elle peut s’abriter à l'occasion dans  nos placards et nos greniers. Sa morsure laisse une plaie rouge qui gratte. Son venin est nécrosant : il provoque  la formation d’un ulcère  qui peut laisser une petite cicatrice. Les symptômes sont rarement plus graves.

→ Comment réagir
Dans tous les cas, nettoyez  la plaie à l’aide d’un désinfectant. Si la douleur  est forte, appliquez du froid. Si un ulcère se forme, nettoyez régulièrement cette plaie. Si les symptômes persistent ou sont plus sévères qu’attendu, consultez un médecin ou allez aux urgences.

Quand appeler le 15 ?

Il faut contacter le Samu (15) si la personne a été piquée dans la gorge ou si elle a une réaction évoquant un choc anaphylactique. Dans ce dernier cas, elle présente au moins deux des symptômes suivants.
→ Symptômes cutanés : démangeaisons, urticaire généralisée, œdème de Quincke (gonflement du visage et du cou).
→ Symptômes digestifs : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales.
→ Symptômes respiratoires : difficultés à respirer, crise d’asthme.
→ Autres : accélération du pouls, chute brutale de la tension artérielle, perte de connaissance, une voix qui devient rauque.

Consulter un médecin dans la journée si :

la réaction est d’intensité anormale pour la première fois ;

la victime est un bébé ou un jeune enfant ;

la personne présente des antécédents allergiques ;

la personne a été piquée au cou.

(1) Enquête en ligne menée du 30 septembre au 7 octobre 2020 auprès de 5 143 abonnés à la newsletter de Que Choisir.

Audrey Vaugrente

Date de dernière mise à jour : 26/07/2022

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