PIQÛRE DE MOUSTIQUE
Je fabrique mon spray d’ambiance STOP MOUSTIQUES
LES HUILES ESSENTIELLES DE CÈDRE DE L’HIMALAYA,
D’EUCALYPTUS CITRONNÉ,
DE GÉRANIUM D’ÉGYPTE
OU DE CRYPTOMERIA (Cryptomeria japonica)
– l’arbre national au Japon, couramment planté autour des temples – se révèlent également très efficaces pour tenir les moustiques à distance.
Je fabrique mon spray d’ambiance STOP MOUSTIQUES
Dans un bol, mélangez 90 ml d’alcool modifié à 70° avec le mélange d’huiles essentielles suivant (dilution à 10 %) : 4 ml (120 gouttes) de géranium d’Égypte, 3 ml (90 gouttes) de cèdre de l’Himalaya, 2 ml (60 gouttes) de cryptomeria, 1 ml (30 gouttes) d’eucalyptus citronné. Transvasez dans un flacon spray de 100 ml.
À vaporiser dans les pièces principales et à l’extérieur (jardin, terrasse…).
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5 astuces pour soulager naturellement une piqûre de moustique
Difficile d’éviter les piqûres de moustiques quand les beaux jours reviennent. Mais avant de vous tourner vers des médicaments ou des pommades, pensez aux bonnes vieilles méthodes de grand-mère, tout aussi efficaces.
Se faire piquer par un moustique, à moins d’être allergique, n’est pas bien grave mais selon l’endroit on l’on se fait piquer les démangeaisons peuvent être très désagréables. Avant de filer à la pharmacie, sachez qu’il existe des méthodes naturelles très efficaces contre ces piqûres. Nous en avons sélectionné cinq.
1. Le vinaigre
Si vous avez dans vos placards du vinaigre de vin ou de cidre, mélangez-en un peu dans un bol avec de l’eau. Imbibez des compresses de cette solution et appliquez-les sur votre piqûre. Cette solution vous apaisera très rapidement grâce à la présence d’acide acétique dans le vinaigre qui possède des vertus antiseptiques.
Le vinaigre de cidre sera moins agressif que le vinaigre de vin mais tous deux seront aussi efficaces pour soulager les démangeaisons. Évidemment si vous avez du vinaigre bio, c’est encore mieux.
2. Les huiles essentielles
Les huiles essentielles aussi pourront vous soulager assez rapidement. Mais il faudra faire attention à n’utiliser qu’une à deux gouttes, pas plus. Chez les petits enfants, les huiles essentielles sont par ailleurs fortement déconseillées. Dans le cas qui nous intéresse, on recommandera l’huile essentielle de lavande aspic qui aura un effet anti-inflammatoire immédiat.
Il suffira de massez doucement la piqûre avec cette huile pendant quelques secondes et de laisser agir. Notez au passage que ce remède sera aussi très efficace pour apaiser une brûlure. Si vous vouliez apaiser un enfant avec l’huile essentielle de lavande, nous vous conseillons de mélanger une goutte dans une huile végétale et d’appliquer cette solution sur la piqûre.
3. Le bicarbonate de soude
Ce n’est pas la première fois qu’on vous recommande d’avoir toujours des réserves de bicarbonate de soude. Ce produit a en effet de très nombreuses vertus. Pour apaiser les démangeaisons à la suite d’une piqûre de moustique, mélangez 3 cuillères à soupe de bicarbonate dans un verre d’eau. Plongez des compresses dans la solution et appliquez-les sur les piqûres les plus douloureuses.
En quelques minutes vous serez soulagé car le bicarbonate de soude freine le développement de l'inflammation. Vous pouvez aussi ajouter quelques gouttes d’eau dans une cuillère de bicarbonate de soude jusqu’à obtenir une pâte. Appliquez ensuite cette pâte sur les piqûres et la démangeaison disparaîtra. Cette méthode peut aussi être utilisée en cas de varicelle ou d’urticaire.
4. L’homéopathie
Vous pouvez également vous tourner vers l’homéopathie. Prenez trois granules d’Apis Melifica en 5 Ch, après la piqûre et encore trois granules dans l’heure. Puis espacez la prise des granules toutes les deux heures. On rappelle que pour plus d’efficacité, l’homéopathie doit être prise en dehors des repas : soit 10 minutes avant, soit une heure après.
Vous continuerez ce traitement jusqu’à ce que les démangeaisons disparaissent complètement. Pour éviter les piqûres d’insectes, on vous recommandera le Ledum Palustre 7 Ch (3 granules matin et soir) ou le Poumon Histamine 9 Ch (5 granules tous les soirs).
5. Le plantain
Si vous avez dans votre jardin des feuilles de plantain, n’hésitez pas à en arrachez quelques-unes, à les écraser et à frotter la piqûre avec. Recommencez l’opération jusqu’à ce que vous soyez totalement apaisé. Cette « herbe » est un antihistaminique naturel. Elle sera donc aussi utile en cas de piqûres de guêpes ou de frelons.
Si vous n’avez pas de plantain, sachez que cette méthode fonctionne aussi avec des feuilles de pissenlit et des feuilles de menthe ou encore avec du citron, une gousse d’ail, ou des rondelles d’oignons.
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Antimoustiques
Nos conseils pour vous défendre contre les moustiques
Depuis l’été 2004 où il a été pour la première fois aperçu à Menton, tout droit venu d’Italie, le moustique tigre poursuit d’été en été son invasion du territoire. Aux premières chaleurs estivales de 2019, il colonise déjà 51 départements. Sans tomber dans la psychose puisqu’il ne naît pas porteur de maladies dans l’hexagone, il est essentiel de réduire sa population là où il est implanté, et de freiner sa progression. Si tout le monde s’y met en le privant de tous les lieux de ponte possibles sur son balcon, sa terrasse ou dans son jardin, c’est possible. En plus, c’est relativement simple. Mais tant qu’il rôde, il est nécessaire de s’en protéger au maximum en adoptant les bons comportements et surtout d’éviter tous les faux remèdes qui n’évitent pas les piqûres en dépit des promesses marketing des fabricants ou des idées reçues qui circulent sur Internet.
Chassez-les de chez vous
Cet insecte vit au plus près de nous. Pour éviter sa prolifération, supprimez tout réceptacle susceptible d’accueillir de l’eau stagnante autour de votre logement. Ne laissez jamais rien traîner, pas même un bouchon de bouteille d’eau ou un fruit tombé. Dès qu’il pleut, le bouchon retourné va se remplir d’eau, tout comme le fruit qui pourrit. Ils deviennent alors des lieux de ponte idéaux pour la femelle moustique. Au moment propice, la centaine d’œufs déposés y écloront en autant de larves, qui se transformeront en moustiques adultes si on n’intervient pas. Voici les gestes indispensables que vous devez adopter dès les premiers beaux jours.
- Videz, au moins une fois par semaine, les coupelles, les dessous de pots et de jardinières, les vases et tous les récipients, y compris ceux sur les rebords de fenêtre. Puis nettoyez-les pour éliminer les larves. S’ils sont trop lourds à soulever, mettez du sable ou un mince filet d’huile dans le sous-pot, pour empêcher les larves de s’y développer.
- Couvrez les bacs récupérateurs d’eau de pluie et autres réserves d’eau d’un tissu ou d’un voile anti-insectes aux mailles fines, sinon ils sont propices au développement des larves.
- Retournez l’arrosoir ou le seau qui ne servent pas tous les jours. Un fond d’eau stagnante suffit au moustique.
- Rentrez tout ce qui peut stocker l’eau dans le jardin ou sur la terrasse : les bâches, le pied de parasol, la brouette, les jouets…
- Jetez les vieux pneus, ramassez les fruits tombés et tous les objets inutiles susceptibles de stocker un minimum d’eau, qui traînent dehors.
- Assurez-vous qu’il y a des poissons rouges dans le bassin de votre jardin, si vous en avez un. Ils mangent les larves de moustiques.
- Occupez-vous de la piscine. Elle est peu propice à la ponte des moustiques si vous en profitez souvent, les moustiques préférant les eaux stagnantes. Si l’eau est rarement brassée, elle devient un lieu de reproduction parfait. Il faut alors la bâcher ou la chlorer régulièrement.
- Vérifiez fréquemment les rigoles d’eaux usées et les gouttières. Lorsqu’elles sont obstruées, elles retiennent l’eau.
- Arrosez sans excès, pour ne pas créer des poches d’eau stagnante.
Protégez-vous !
Même avec de bonnes habitudes, se défendre contre les moustiques reste indispensable. Voici les solutions complémentaires ou alternatives aux répulsifs à adopter.
Les ventilateurs
Les moustiques n’aiment pas l’air en mouvement. Un ventilateur placé devant une fenêtre ou plusieurs disposés autour de la table, le temps d’un dîner sur la terrasse, les éloignent. On peut également laisser plusieurs fenêtres ouvertes pour créer des courants d’air.
La moustiquaire
C’est la meilleure de toutes les protections pour les tout-petits, qu’ils soient assis dans la poussette ou couchés dans leur lit. La moustiquaire fixée aux fenêtres des chambres ou au-dessus des lits est une solution efficace, que ce soit pour les enfants ou les adultes. Quand il fait chaud, elle permet de dormir fenêtre ouverte sans se faire piquer. Dans tous les cas, il faut impérativement éviter que la peau soit en contact avec le tissu, les moustiques piqueraient à travers !
Le climatiseur
Le moustique tigre déteste le froid. Encore faut-il pouvoir supporter un intérieur à 18 °C en été !
→ Notre dossier Climatiseurs
Les serpentins fumigènes
Réservez-les à l’extérieur compte tenu de leurs émissions toxiques. Ils éloignent les moustiques autour de leur environnement immédiat. Sur une grande terrasse, par exemple, il en faut un à chaque extrémité.
Les insecticides
À base de pyréthrinoïdes, ils sont efficaces mais pas sans risques. La bombe, à utiliser ponctuellement, est nettement préférable aux diffuseurs électriques, qui émettent de l’insecticide jour et nuit mais ne protègent qu’un espace restreint.
Les vêtements clairs et couvrants
Les couleurs sombres emmagasinent la chaleur, à laquelle ces insectes sont sensibles. Portez des vêtements clairs, amples et couvrants aux heures où le moustique tigre pique : tôt le matin et, surtout, en fin de journée, avant la tombée de la nuit.
La douche
Les moustiques ont un odorat très développé et aiment l’odeur de la transpiration. Douchez-vous après une séance de sport ou une activité qui a demandé des efforts.
À noter. Inutile de se parfumer après la douche, cela attire les moustiques.
Évitez les fausses solutions
Le moustique tigre est un excellent filon pour le commerce. Attention, on se fait souvent berner ! Passage en revue des remèdes qui ne fonctionnent pas et sont donc à éviter.
Les appareils à ultrasons
Entre appareils à brancher sur une prise électrique, porte-clés, bracelets, boîtiers, applis pour smartphones et autres gadgets, le marché des ultrasons antimoustiques est florissant. Dans le passé, Que Choisir a testé porte-clés, prises à brancher, applis Android et iPhone. Ces dispositifs sont inefficaces.
Les lampes à ultraviolets
Les lampes à UV antimoustiques tuent à peu près tous les insectes, sauf les moustiques, et encore moins les moustiques tigres, qui piquent avant la tombée de la nuit.
Les plantes vendues comme répulsives
Le géranium, la citronnelle, le thym, le basilic, la lavande et la verveine sont réputés faire fuir les moustiques. Certes, elles sont odorantes, mais même sur un rebord de fenêtre, elles n’arrêteront jamais une femelle en quête de sang.
Les huiles essentielles
Hormis celle d’eucalyptus citronné testée, bougies à la citronnelle, plaquettes et autres flacons d’huiles essentielles n’arrêtent pas les femelles moustiques, assoiffées de sang.
Les bracelets
Nos tests se suivent et se ressemblent : les bracelets n’impressionnent pas du tout les moustiques.
Les raquettes électriques
L’impulsion électrique du tamis de la raquette tue le moustique. Encore faut-il le stopper en plein vol, et ce avant de se faire piquer. Bien plus improbable que de renvoyer une balle de tennis !
Les pièges à moustiques
Notre test le confirme, les pièges ne sont pas efficaces à 100 % contre les moustiques. Seuls les modèles qui fonctionnent avec du CO2 et un cocktail odorant simulant l’odeur humaine présentent un intérêt : ils réduisent la population de moustiques, sans toutefois éviter les piqûres.
Les nichoirs à chauves-souris
La chauve-souris peut dévorer jusqu’à 600 insectes volants par heure et elle chasse dès la tombée de la nuit. Or, le moustique tigre, lui, pique quand il fait encore jour. De plus, les moustiques n’aiment pas la lumière alors que la chauve-souris se poste à proximité pour chasser.
Les pièges à levure
Le fait maison est tendance, y compris dans la lutte antimoustique. Une recette de piège circule sur Internet. Elle se compose de sucre roux, d’eau et de levure de boulanger. Les moustiques sont censés être attirés par le CO2 que produit la fermentation du sucre. Sauf que la quantité de dioxyde de carbone ainsi créée est ridiculement faible. Les moustiques ne tombent pas dans le piège. Le sucre attire en revanche les guêpes et de nombreux autres insectes qui s’y font piéger.
Éteindre la lumière
Le moustique n’est pas attiré par la lumière mais par notre respiration, notre chaleur et notre odeur.
Lire aussi
- Notre test Répulsifs antimoustiques
- Notre test Répulsifs ambiants
- Notre guide d'achat Bien choisir son antimoustique
Élisabeth Chesnais
Les produits répulsifs sont devenus aussi incontournables que les maillots de bain dans les valises que l’on prépare en été. Ça n’est pas un hasard : pour 49 % des abonnés à notre newsletter (1), les piqûres représentent une gêne plus importante que par le passé. Moustiques, abeilles, guêpes mais aussi tiques se font plus présents avec les beaux jours, c’est vrai. Alors comment soigner la piqûre d’une de ces charmantes petites bêtes ?
Si c’est un moustique
La réaction à une piqûre de moustique se produit en deux temps. Dans les 15 minutes, un petit bouton de quelques centimètres de diamètre se forme. Il est rouge et il démange. Dans les heures qui suivent, cette papule durcit et peut s’étendre jusqu’à 15 cm de diamètre. Ce gonflement est plus impressionnant en cas d’allergie. Si l’insecte est un moustique tigre, vous pourrez souffrir d’une réaction plus intense qu’à l’accoutumée.
À noter : l’allergie aux piqûres de moustique existe, mais les réactions générales sont extrêmement rares, et elle a tendance à s’atténuer avec l’âge.
Que faire
On y pense peu, mais il est important de désinfecter la piqûre. Il faut éviter de gratter la zone piquée avec l’ongle, même s’il est difficile de s’en empêcher. C’est prendre le risque de créer une lésion de grattage, qui pourrait s’infecter. Si l’envie est irrépressible, frottez la peau avec la paume de la main.
Si vous voulez mettre une crème pour soulager vos démangeaisons, prenez de préférence des crèmes émollientes à base de vaseline ou de glycérol ou des crèmes contenant de l’hydrocortisone 0,5 % (CortiSédermyl, CortApaisyl, Dermofenac), dont l’efficacité est reconnue. évitez les antihistaminiques et les substances anesthésiantes. Dans le cas où vous optez pour des crèmes non médicamenteuses, faites attention aux excipients qui peuvent être allergisants, comme le propylène glycol, la lanoline, les parfums ou les parabènes.
Prudence
Dans certaines zones du globe, les moustiques (anophèles, tigre…) sont susceptibles de transmettre des maladies infectieuses comme la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune ou le paludisme. Si vous présentez des symptômes (fièvre, douleurs, maux de tête, nausées…) au retour d’une zone à risque, pensez à consulter un médecin.
Ne pas abuser des crèmes corticoïdes
Les crèmes à base d’hydrocortisone (CortiSédermyl, CortApaisyl, Dermofenac) sont une arme de choix pour limiter les démangeaisons dues à diverses piqûres. Mais attention à ne pas en abuser, car elles ont aussi un effet immunosuppresseur, même en application locale. N’en mettez qu’une à deux fois par jour, pas plus de 3 jours d’affilée. Surtout si vous vous grattez, une utilisation excessive peut diminuer les défenses immunitaires et donc favoriser une infection de la peau.
Si c’est une tique
Il est normal de voir une plaque rouge apparaître dans les 24 heures, parfois accompagnée de démangeaisons. C’est une réaction du système immunitaire. Restez attentif à l’évolution de cette plaque dans les semaines qui suivent : elle doit disparaître progressivement ou, du moins, ne pas grandir.
Que faire
Le premier geste doit être de retirer la tique le plus rapidement possible. Plus elle reste attachée, plus le risque de transmission d’une maladie est augmenté (Lyme, rickettsiose, encéphalite). Pour cela, utilisez un tire-tique – ils sont disponibles en pharmacie – et retirez la tique avec un mouvement circulaire. Ensuite, désinfectez la plaie avec de l’alcool modifié (chlorhexidine, hexamidine, povidone). Le recours à un autotest n’est pas recommandé, la fiabilité de ces produits étant incertaine.
Prudence
Les tiques sont redoutées car elles sont susceptibles de transmettre certaines maladies, dont la maladie de Lyme. En fait, seulement 15 % sont porteuses de la bactérie qui la cause (Borrelia burgdorferi) et 14 % d’au moins un autre agent pathogène à risque, mais la prudence s’impose. Surveillez la morsure le mois suivant. Si vous observez l’extension circulaire d’une plaque rouge et inflammatoire mais qui ne démange pas, contactez un médecin. C’est peut-être une manifestation de la maladie de Lyme. Faites de même si vous souffrez de fatigue, de douleurs musculaires ou articulaires inhabituelles après la piqûre. Un traitement antibiotique sera peut-être nécessaire.
Si c’est une abeille, une guêpe ou un frelon
Les symptômes sont assez similaires, quel que soit l’hyménoptère en cause : outre une sensation de brûlure, la zone piquée est douloureuse et rouge, elle gonfle et durcit légèrement. Si c’est une abeille, vous trouverez son dard. Si c’est un frelon, la réaction est plus violente.
Que faire
Le cas échéant, retirez le dard s’il est encore présent. Désinfectez la plaie, puis appliquez de la glace pour limiter le gonflement. Pensez à envelopper la glace avant de la mettre en contact avec la peau et ne prolongez pas l’application plus de 20 minutes.
Si la piqûre se situe sur la main, retirez vos bijoux avant qu’elle ne gonfle. La démangeaison peut persister plusieurs jours sans que cela soit inquiétant. L’utilisation d’une crème antihistaminique (Apaisyl gel, Sédermyl) est possible en dernier recours.
Consultez un médecin si la zone piquée reste rouge, enflée et douloureuse pendant plusieurs jours, si la réaction s’aggrave ou si des symptômes généraux apparaissent.
Chez les personnes allergiques, il arrive que les extrémités voisines de la piqûre gonflent et le gonflement lui-même est plus prononcé.
Prudence
Consultez rapidement un médecin si vous êtes piqué au visage, au cou ou dans la bouche. Contactez le Samu (15) si la piqûre se situe dans la gorge, car le gonflement risque d’entraîner des difficultés respiratoires.
Si la personne piquée souffre d’allergie, elle doit être munie d’un stylo d’adrénaline auto-injectable (de type EpiPen). N’hésitez pas à vous en servir. Les conseils d’utilisation sont normalement indiqués sur le stylo.
→ Test Que Choisir : Comparatif Antimoustiques
Morsures d’araignée, pas si courantes
Souvent accusées de nous mordre, les araignées représentent rarement un danger pour nous. En réalité, seules deux espèces sont à surveiller attentivement en cas de morsure. Les morsures d’araignée sont très rares. Les centres antipoison reçoivent une centaine d’appels chaque année à ce sujet. En effet, peu ont la taille suffisante pour que leurs crochets percent notre peau. Elles sont donc souvent accusées à tort. Seule une dizaine d’espèces est réellement capable de nous mordre. Lorsque cela se produit, les morsures provoquent généralement des rougeurs et des démangeaisons transitoires. Deux espèces d'araignée sont à surveiller avec attention : la malmignatte, cousine de la veuve noire, et l’araignée violoniste, souvent appelée à tort la recluse brune.
→ La malmignatte
On la trouve surtout dans les espaces naturels en Corse. Sa morsure est la plus sérieuse. Elle est d’abord peu douloureuse, mais il arrive qu’elle provoque ensuite de vives douleurs, une nécrose et un léger gonflement. Son venin neurotoxique entraîne parfois des symptômes plus sévères, comme des douleurs sourdes, des contractures musculaires ou encore des sueurs, des nausées, voire de l’anxiété ou de la confusion.
→ L’araignée violoniste
Elle vit plutôt en zone méditerranéenne. Elle peut s’abriter à l'occasion dans nos placards et nos greniers. Sa morsure laisse une plaie rouge qui gratte. Son venin est nécrosant : il provoque la formation d’un ulcère qui peut laisser une petite cicatrice. Les symptômes sont rarement plus graves.
→ Comment réagir
Dans tous les cas, nettoyez la plaie à l’aide d’un désinfectant. Si la douleur est forte, appliquez du froid. Si un ulcère se forme, nettoyez régulièrement cette plaie. Si les symptômes persistent ou sont plus sévères qu’attendu, consultez un médecin ou allez aux urgences.
Quand appeler le 15 ?
Il faut contacter le Samu (15) si la personne a été piquée dans la gorge ou si elle a une réaction évoquant un choc anaphylactique. Dans ce dernier cas, elle présente au moins deux des symptômes suivants.
→ Symptômes cutanés : démangeaisons, urticaire généralisée, œdème de Quincke (gonflement du visage et du cou).
→ Symptômes digestifs : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales.
→ Symptômes respiratoires : difficultés à respirer, crise d’asthme.
→ Autres : accélération du pouls, chute brutale de la tension artérielle, perte de connaissance, une voix qui devient rauque.
Consulter un médecin dans la journée si :
la réaction est d’intensité anormale pour la première fois ;
la victime est un bébé ou un jeune enfant ;
la personne présente des antécédents allergiques ;
la personne a été piquée au cou.
(1) Enquête en ligne menée du 30 septembre au 7 octobre 2020 auprès de 5 143 abonnés à la newsletter de Que Choisir.
Audrey Vaugrente
Contacter l’auteur(e)Date de dernière mise à jour : 06/09/2023